Le territoire et les communes adhérentes

Sur la route des vins de Madiran, Aubous, une des communes les plus septentrionales du Béarn, occupe le sommet d’un plateau et se répand vers le vallon du Larcis qui la borde le long de sa frontière occidentale. Cette rivière fut peut-être un lieu d’élection des peupliers (aubas) qui auraient donné son nom au village.

La seigneurie d’Aubous fut longtemps disputée entre les barons de Doumy, Viella et le seigneur de Diusse. En 1742, le marquis de Viella mettra fin à ces querelles en achetant la seigneurie qu’il conservera jusqu’à la Révolution.

Sur la rive du Larcis  se dresse le « Moulin du Paillou ». Datant du XIX ème, il serait, en fait, l’ancien moulin banal d’Aubous.
Magnifiquement restauré et réservé au tourisme par ses propriétaires, il est devenu un lieu de repos apprécié par les vacanciers tout au long de l’année.

En remontant vers le village, au pied de la colline et dans le creux d’un vallon verdoyant se niche la petite Eglise Sainte Quitterie.
Joyaux de l’art roman, édifiée entre les XII  et  XIII ème siècle,  son portail agrémenté d’un chrisme, elle abrite un majestueux autel roman, un devant d’autel en cuir de Cordoue polychrome et, encadrant le tableau de Sainte Quitterie, un imposant retable en bois orné de statues.

Jouxtant l’église, sur la placette aménagée, la Fontaine Sainte Quitterie coule inlassablement pour désaltérer le promeneur ou guérir le pèlerin…
En effet,  on venait, et on vient encore, à la source pour soigner divers maux et entre autre les maladies de peau, car cette eau miraculeuse aurait des vertus thérapeutiques.
L’église et la fontaine sont dédiées à Sainte Quitterie. Selon la légende, Sainte Quitterie, fille d’un roi Wisigoth et devenue chrétienne fuyait les soldats de son père qui voulait la marier à un prince païen. Epuisée et assoiffée, elle se reposa dans le creux du vallon et fit jaillir une source qui jamais ne se tarira.
Chaque année, à la Pentecôte, on vénère la Sainte  lors d’une procession à la Fontaine avec la bannière Sainte Quitterie et une bénédiction de la source.

Fiche technique

Nombre d’habitants : 53
Superficie : 374 ha
Maire : René PAULIEN
Téléphone mairie : 05 59 04 07 97
Mail mairie : aubous@wanadoo.fr
Horaires d’ouverture : Lundi après-midi et samedi matin sur rdv

Terre d’inspiration s’il en est, Aydie est la patrie de l’écrivain Joseph Peyré (1892-1968). Il raconte ses souvenirs d’enfance dans cette chaleureuse maison d’école où ses parents furent instituteurs ; Il repose en compagnie de son épouse, elle aussi, écrivain, sous le pseudonyme de Michelle Arnéguy, dans le cimetière du village. Lieu stratégique, répertorié depuis le 12ème siècle, Aydie relie le Béarn à la Bigorre et à l’Armagnac. Odon d’Aydie a été le précurseur des ambassadeurs de ce terroir. Il sut se rendre indispensable en occupant les plus hautes fonctions au service de  Charles VII puis de  Louis XI. Il fut considéré en Guyenne à l’égal d’un roi. Après lui, la seigneurie est passée par mariage à la maison de Saint Colomme, puis aux Montesquiou et à partir de 1624, à la famille Capdevielle, jusqu’à la révolution, où le château fut détruit.

La vigne, plantée sur les coteaux, produit le quart de l’activité agricole du village. La culture de céréales, dont le mais semence, est répartie dans les vallées du Larcis et du Saget.

Aydie, village vigneron, a su recentrer ses animations autour de la promotion de ses vignobles et ses dérivés. Les nombreuses animations tout au long de l’année déclinent le vin et le terroir sous toutes ses formes.

Fiche technique

Nombre d’habitants : 136
Superficie : 374 ha
Maire : Maurice LACOSTE
Téléphone mairie : 05 59 04 02 22
Mail mairie : comaydie@cdg-64.fr
Horaires d’ouverture : Samedi de 8h à 11h

Au nord de la colline sur laquelle s’étend le village, se trouvait un castera, bâti sur un éperon barré, qui est devenu un tertre planté de gros arbres. Ce champ ovale, entouré d’un chemin de ronde, devait assurer la protection et la surveillance d’un domaine limitrophe. Cette crête est irriguée au Sud par le petit Lées, à l’est par le gros Lées et au nord par le Gabassot.

Le cartulaire de Saint Vincent de Lucq mentionne l’existence de Saint Félix de Baliracq entre 984 et 996. Des vestiges gallo romains laissent à penser que ce village a été fondé par les colons romains. La seigneurie de Baliracq a vu se succéder différents  propriétaires soit par succession soit par mariage : les familles  Sarrraute, Fortisson, Etienne de Corberes,  les Dumaines de Hagedet, les Commassous et le dernier seigneur Etienne de Padie, médecin qui en hérita en 1771.

En 1826, le hameau de Maumusson fut rattaché au village de Baliracq, d’où son appellation actuelle.

Fiche technique

Nombre d’habitants : 129
Superficie : 606 ha
Maire : Sylvain SERGENT
Téléphone mairie : 05 59 04 92 29
Mail mairie : mairie.baliracq-mumusson@orange.fr
Horaires d’ouverture : Lundi et jeudi matin de 9h30 à 13h

Le ruisseau, La Brioulette, limite à l’est la commune, qui, à l’Ouest, plonge brusquement vers les vallées du Gabas et de l’Arriutort. La position élevée de Boueilh, permet d’admirer du haut du clocher terrasse de son église, un panorama de 30 km à la ronde, vers les Landes et les Pyrénées-Atlantiques. La commune a été formée en 1840 par la réunion des 3 villages. Cependant cette union est pour le moins particulière : chaque village ayant gardé longtemps une sorte d’indépendance et des fonctionnements distincts. Chacun possède son église où la messe dominicale est célébrée à tour de rôle.

L’origine des 2 premiers noms aurait un lien avec « l’étable à bœufs ». Lasque serait plutôt d’origine ligure et signifierait « au-dessus du ruisseau ».

Ces 3 villages ne furent rattachés véritablement au Béarn que de 1240 à 1452, date à partir de laquelle ils furent annexés au royaume de France. Pointe avancée vers la Chalosse, les échanges se font indifféremment vers les Landes ou le Béarn.

Fiche technique

Nombre d’habitants : 337
Superficie : 1 735 ha
Maire : Pierre COSTADOAT
Téléphone mairie : 05 59 04 92 78
Mail mairie : mairie.boueilh@wanadoo.fr
Horaires d’ouverture : Mardi de 14h à 18h, mercredi et vendredi de 14h à 17h

Sur la rive droite du Lees et le coteau qui le domine, divisé en deux par un petit cours d’eau, le Gayas, qui semble correspondre à la limite des 2 anciennes paroisses. En effet ces 2 villages ont été réunis par ordonnance royale de Louis Philippe le 27 juin 1842.

La toponymie de Burosse permet d’estimer  son premier peuplement, à l’âge de fer ou de bronze. L’étymologie du nom des 2 villages désigne un lieu élevé.

L’église : si pittoresque, perchée sur son coteau escarpé, est installée d’après les anciens, non loin des fondations d’un ancien castellum. Ayant été construite en utilisant les matériaux de la chapelle du château de Burosse et ceux de l’église de Mendousse, elle a la particularité de présenter 2 porches. Elle contient un sarcophage en pierre du XII ou XIIIème siècle, avec une cavité pour la tête de l’occupant, forme trapézoïdale traditionnelle du pré Moyen Age, et retrouvé dans l’ancien cimetière de Mendousse. Les vitraux remarquables évoquent la vie de Saint Louis.

Des gisements d’hydrocarbures découverts dans les années 1970 et, encore en exploitation à l’heure actuelle, ont  révolutionné l’économie de  ce village de 62 habitants.

Fiche technique

Nombre d’habitants : 62
Superficie : 562 ha
Maire : Alain LECHON
Téléphone mairie : 05 59 68 24 16
Mail mairie : comburosse@cdg-64.fr
Horaires d’ouverture : Du Lundi au jeudi de 9h30 à 12h et de 14h à 17h30

Ce haut plateau, sculpté par la pioche de l’homme devait avoir cette teinte rouge conférée par l’argile qui le compose. Ces castrums étaient entièrement dénudés dans leur période défensive. Les forêts les ont recouverts quant ils ont perdu cette vocation.

Un relief tourmenté composé de coteaux , et un promontoire perpendiculaire à la ligne de crêtes permettent au  village de dominer les vallées des deux Lées. C’était à l’origine un camp retranché de type « double éperon barré », du fait de sa ressemblance avec un croissant rétréci et barré en son centre par un château médiéval disparu. Les ancêtres du néolithique auraient utilisé ce bastion pour rassembler et protéger leurs troupeaux… Un château, qui  n’occupe pas l’emplacement du château médiéval, a été  construit en 1744 à partir d’un castera très vaste. Restauré au XIX ème s., il fut vendu en 1881 et tomba en ruine. Il est actuellement en cours de rénovation par ses nouveaux propriétaires.

L’origine la plus probable du mot Castetpugon serait « castrum pulgor » qui signifie le castrum rouge , comme le laisse supposer la teinte rouge de la terre riche en argile.

L’ensemble constitué par l’église et le presbytère, est protégé, à l’est, par des talus très escarpés et renforcé, coté sud,  par un fossé. Ces maisons du culte ont été construites en 1878, aux frais de madame Atala de Bourdeau d’Audéjos , veuve d’un médecin major (1809-1902). Elle a instauré la rosière en 1878 , sorte de rente attribuée aux jeunes filles du village qui se mariaient le 12 septembre.. Une partie de la vaisselle et des couverts du repas de noces est visible à la mairie de Castetpugon. Madame Atala de Bourdeau d’Audéjos est inhumée dans le transept gauche de l’église de Castetpugon en compagnie de son époux et de leur fils Edmond décédé à l’age de 13 ans.

Fiche technique

Nombre d’habitants : 205
Superficie : 749 ha
Maire : Jean CASSAGNAU
Téléphone mairie : 05 59 04 76 08
Mail mairie : comcastetpugon@cdg-64.fr
Horaires d’ouverture : Mardi de 14h à 17h et vendredi de 9h à 12h

Ce petit bourg a gardé tout le charme de l’ancienne résidence d’été des seigneurs béarnais au XVII et XVIII ème siècle. On dénombre dans le village de vieilles et belles maisons bourgeoises, témoins de ce passé très actif.

Emplacement défensif par excellence, Conchez était un lieu fortifié, cité des la fin du X ème siècle, dont on retrouve aisément le tracé des fossés , des contreforts et l’emplacement de l’ancien château., en tant que fortification. Conchez n’hérita que récemment de sa particule –de-Béarn.(15 mai 1962).

Sur une croupe étroite découpée par les vallées du Lées à l’ouest et du Lisau à l’Est, le village est situé au centre du territoire communal. « Conches » est le nom donné aux collines perpendiculaires à la ligne de crêtes qui borde le Lées.

L’église actuelle fut abondamment restaurée et remplaça dès 1620, une église bien plus ancienne, dédiée déjà, elle aussi, à Saint Germain. Les boiseries du XVIII de l’église et l’harmonie des tons en font un édifice singulier, très agréable à visiter.

Fiche technique

Nombre d’habitants : 125
Superficie : 449 ha
Maire : Michel LOUSTALOT
Téléphone mairie : 05 59 04 07 97
Mail mairie : comconchezdebearn@cdg-64.fr
Horaires d’ouverture : Vendredi de 14h à 17h

Territoire allongé entre les vallées du Lées et du Larcis. Les terres du versant oriental sont propices à la culture de la vigne. En témoigne la cave coopérative, propriété du groupe Plaimont, construite en 1938. Cette cave fut la première cave coopérative du département, et grâce aux rénovations importantes dont elle a bénéficiées en 2005, elle préserve tout son glorieux passé.

Diusse est aussi réputé pour son église romane classée (XI et XII s.). Elle est entrée dans l’histoire quant le Vicomte de Béarn et le comte d’Armagnac ont juré en 1104 sur son autel, « de se garder la paix et la trêve de Dieu ».

Le demeure, dite le château, a été affranchie des droits seigneuriaux en 1685 par le seigneur de Diusse en faveur des Brumont, seigneurs de Disse, qui y résident jusqu’en 1837. Depuis les nombreux aménagements et transformations se sont succédés aussi bien dans la maison que dans le parc. La terrasse et le jardin à la française s’étendent au sud du château et offrent une vue splendide sur toute la vallée des Pyrénées. Une partie des bâtiments attenants au château accueille un centre d’aide par le travail qui exploite 15 hectares de vigne qui produisent 3 grands AOC : Madiran, Pacherenc du Vic-BIlh et Rosé du Béarn.

Fiche technique

Nombre d’habitants : 141
Superficie : 531 ha
Maire : Michel MONSÉGU
Téléphone mairie : 05 59 04 01 44
Mail mairie : mairie-diusse@wanadoo.fr
Horaires d’ouverture : Lundi AM et samedi matin sur rdv

Située dans le Vic-Bilh, Garlin a de tout temps occupé une place stratégique. Dès le Moyen-Âge s’y croisaient une ancienne voie de transhumance reliant St-Pé-de-Marsan à St-Pé-de-Geyres en Bigorre – Le Cami de Sen Pé – et l’ancienne voie romaine reliant Lescar à Aire-sur-l’Adour.

En 1302, la vicontesse de Béarn, Marguerite, créa une bastide pour renforcer la frontière. La situation à proximité des terres anglaises provoqua les protestations des enquêteurs désignés par Edouard II d’Angleterre, qui prédirent que la bastide « avait été construite sur la terre du duché d’Aquitaine », alors sous leur obédience, ce qui fut reconnu inexact.

La bastide fut ceinturée par une palissade, un fossé et un remblai. Des portes furent construites : : la première près de l’actuelle église, au sud de la rue principale carrere aforade, ouvrant sur le marché aux bestiaux extérieur le marcadieu ; la seconde à l’extrémité de la rue Victor Lefranc ; la troisième du nord-est à l’issue de la carrere aforade débouchant sur la route d’Aire. En 1385 le recensement de Gaston Fébus mentionne un gardien des portes (Pé porter, Pierre le portier).

A voir :

  • La Houn de Caouté
  • Les Arènes
  • Le viaduc
  • Les lavoirs de Larribet et de l’abattoir
  • L’église
  • L’ancienne voie ferrée
  • Le parc municipal
  • Le musée des vieux outils (ARASCLET)
  • L’ancienne Gare
  • L’ancien Château de Hiton (Mairie)
  • Quelques vestiges de l’ancienne bastide : plan orthogonal ; vieilles maisons
  • L’ancienne Maison de Retraite
  • L’ancien couvent des Capucins
  • Chemins pédestres et équestres

Fiche technique

Nombre d’habitants : 1 405
Superficie : 1 830 ha
Maire : André LANUSSE-CAZALÉ
Téléphone mairie : 05 59 04 70 09
Mail mairie : commune-de-garlin@wanadoo.fr
Horaires d’ouverture : Tous les jours de 9h à 12h et de 14h à 16h, le samedi de 10h à 12h

Réparti entre crêtes et flanc de la colline séparant le Lées-Daban du Lées-Darré, Haron dépendait du seigneur de Sadirac avant d’être une seigneurie particulière. Installé sur une ligne de crêtes, Mascaraas fut réuni à son voisin Haron au siècle dernier. Les deux coteaux parallèles sont séparés par un petit ruisseau : la boulise. L’occupation des lieux semble précoce, comme permet de le penser la découverte d’une feuille de laurier en silex. Les feuilles de laurier caractérisent l’industrie solutréenne, ce sont des outils en fines lames de silex d’une extrême finesse.

L’abbaye laïque construite au sommet d’une colline fortifiée, après maints remaniements,  fait figure maintenant de château manoir, au corps de bâtiment du XV ème siècle, classé monument historique. Il fut profondément remanié et agrandi au XVII ème s. et à la fin du XVIII ème s. D’importants décors authentiques ont été cependant conservés.

Le village a été régulièrement entretenu et aménagé. La rénovation de tous les bâtiments du cœur du village et la décoration paysagère de qualité allient modernité et valorisation du patrimoine.

Fiche technique

Nombre d’habitants : 128
Superficie : 876 ha
Maire : Carle MARTENS
Téléphone mairie : 05 59 04 78 48
Mail mairie : mairie.mascaraas@wanadoo.fr
Horaires d’ouverture : Jeudi de 14h à 18h

Commune la plus septentrionale du Béarn. Lieu haut perché, qui mériterait une table d’orientation pour découvrir les clochers des 35 villages environnants. A l’ouest, la rive droite du Lees forme une étrange frange de cultures, dominée par le coteau dont le flanc abrupt est très boisé, à l’Est, ce coteau s’incline doucement vers la vallée du Grand-Lées où, sur les terres chaudes et bien égouttées, se concentrent les cultures. C’est un village de type castelnau, fortifié au XIVème siècle, et bâti à l’origine sur une motte rectangulaire. Le village apparaît en 1343 sous l’écriture de Mont Clar, ce qui signifie « le mont clair ». La seigneurie dépendait du vicomte de Béarn. La demeure rurale(non noble ) est un édifice construit au XVII ème siècle, entretenu régulièrement et remanié au fil des ans, il est devenu « le château » de la commune.

Une importante voie romaine, venant de Aire sur Adour vers Lourdes, entrait dans le Vic-BIlh par Moncla.

Fiche technique

Nombre d’habitants : 106
Superficie : 583 ha
Maire : Jean-Paul LAHORE
Téléphone mairie : 05 59 04 90 23
Mail mairie : mairie.moncla@wanadoo.fr
Horaires d’ouverture : Lundi de 9h à 12h, jeudi de 14h à 17h

Sur une colline aux confluents du Lisau et du Larcis. Pente Est faiblement inclinée, particulièrement favorable à la culture de la vigne. Le lieu-dit « camp de César » ou Mont Durou fut vraisemblablement le premier lieu d’habitation des Mont-Dissois. Il se présente sous la forme d’un losange avec des restes de fossés et des parapets de terre bien dessinés. La commune s’est constituée en 1794, par la réunion des villages de Disse et de Mont, sur l’initiative des dissois poussés par la misère. La commune ainsi formée garda le nom de Mont jusqu’en 1939, année où elle s’adjoignit celui de son quartier de Disse, pour la distinguer de l’autre Mont du Béarn dans le bassin de Lacq.

Les seigneuries de Mont et de Disse et l’abbaye laïque de Mont sont signalées dès le début du XII ème siècle. A la révolution, le château de Mont appartenait à la famille Hiton qui l’a gardé jusqu’en 1844, et la seigneurie de Disse à la famille Brumont, dont le château principal était à Diusse. Eglise remarquable du XII ème siècle, peu modifiée au cour des siècles. Les décors sculptés sont tellement originaux, qu’ils ne peuvent être rattachés à aucun autre édifice.

Les exploitations agricoles ont largement diversifié leurs cultures en produisant des fruits exotiques (nashi, kiwis…), des productions de semences de maïs, tout en maintenant un secteur viticole spécialisé dans le Madiran AOC.

Fiche technique

Nombre d’habitants : 73
Superficie : 535 ha
Maire : Charles PELANNE
Téléphone mairie : 05 59 04 02 08
Mail mairie : commune-de-mont-disse@wanadoo.fr
Horaires d’ouverture : Mardi et jeudi de 8h30 à 12h30

Petit village niché au cœur du Vic-BIlh, dont la toponymie semble avoir un rapport avec la mousse. La partie orientale est située dans la vallée du petit Lées et sur le versant abrupt et boisé qui la domine à l’Est,  la partie occidentale sur le plateau est limitée par le Gabassot. Le village est traversé par un chemin de crêtes : le chemin des poudges. Mentionné en 1402, sous le nom de « mofoos  « , le village comptait une seigneurie comprise dans la baronnie de Lannecaube, jusqu’à la Révolution, ainsi qu’une abbaye laïque. En 1860, des fouilles permirent de découvrir des débris de vase de l’age de fer, dans des tumuli, près de l’ancien chemin antique de Saint-Pé.

Fiche technique

Nombre d’habitants : 56
Superficie : 330 ha
Maire : Jean CAZALIS
Téléphone mairie : 05 59 04 78 96
Mail mairie : mairie.mouhous@wanadoo.fr
Horaires d’ouverture : Jeudi de 8h à 12h30

La commune occupe toute la largeur d’un coteau bordé à l’Est par le Larcis et traversé à l’Ouest par le Lées.

Après quelques essais, Portello, Porteig, Pourtet, le nom du village devint finalement Portet. Les uns ou les autres indiquant sa situation d’entrée par rapport à la Gascogne… ou de sortie par rapport au Béarn. Ce fut une place défensive ancienne (XIIème siècle), comme le prouve la motte appelée « justice » ou « moutha », placée à la sortie du village et qui servait certainement aux exécutions capitales.

Le versant Est constitué d’un terroir léger particulièrement favorable à la culture de la vigne. Ce village est le berceau du Pacherenc, un vignoble du Vic-Bilh qui produit un vin blanc moelleux particulièrement savoureux. Le nom de Pacherenc veut dire en Béarnais pachets en renc, soit tout simplement piquets en rang. Ce vin déjà exporté au cours du XIIIème siècle, où il était charroyé de Portet à Saint-Sever, puis transporté en gabarre par l’Adour, jusqu’à Bayonne.

A noter :

Portet connut un épisode tragique pendant la dernière guerre. Cette page de l’Histoire a laissé un souvenir brûlant dans les mémoires : le 3 juillet 1944, 1200 allemands montèrent à l’assaut du village occupé par 160 résistants. 15 résistants et 5 victimes civiles tombèrent au champ d’honneur. Les maisons furent pillées 20 incendiées, dont une avec ses propriétaires. Les 43 prisonniers, transportés vers Pau, interrogés sous la torture, furent tous exécutés à la sortie au Pont-Long.

Les survivants du maquis de Portet se sont distingués dans de nombreux faits d’armes, du Béarn à la Pointe de Grave dans le Médoc.

Tous les ans, Portet rend un vibrant hommage à ces martyrs, au cours d’une cérémonie toute empreinte d’émotion et de solennité.

A lire : Orage de feu et de sang sur Portet, 3 juillet 1944, 2003, Maxime Malompré
Historique du Combat de PORTET. 3 juillet 1944 de Albert Malabirade

Fiche technique

Nombre d’habitants : 171
Superficie : 789 ha
Maire : Jean-Pierre MALABIRADE
Téléphone mairie : 05 59 04 02 17
Mail mairie : mairie.portet@wanadoo.fr
Horaires d’ouverture : Mardi, jeudi et vendredi de 8h30 à 12h

Situé au sud de la plaine de Garlin, le village, construit sur un éperon, est limité à l’est par le Gabassot et s’étend à l’ouest sur la lande de terres noires.  Son nom à consonance poétique signifie simplement « joli ruisseau » ou peut-être veut-il rappeler « les rives rouges » de certaines berges ou talus. Témoignage d’une fréquentation précoce des lieux, plusieurs tumuli ont été repérés sur le territoire de la commune, surtout le long de l’antique voie pastorale, dite de Saint Pé, venant de Chalosse. L’église  du XII ème siècle, était une annexe de l’église de Taron, mais elle fut largement remaniée au XVI et XVII ème siècle.

Le bourg faisait partie de la vicomté de Sadirac, jusqu’en 1770  où la seigneurie fut vendue à Jean de Pargade.

Fiche technique

Nombre d’habitants : 85
Superficie : 277 ha
Maire : Bernard JONVILLE
Téléphone mairie : 05 59 04 91 08
Mail mairie : mairie.ribarrouy@orange.fr
Horaires d’ouverture : Mardi et vendredi de 18h à 19h30

Situé dans la large vallée du Lèes et sur le flanc du coteau qui la domine à l’ouest. Tadousse est un lieu chargé d’histoire qui eut à souffrir des féroces querelles entre les maisons d’Armagnacq et de Béarn. Le nom de Tadéossa apparaît au XIIème siècle et Tedeosse en 1385. Cette dernière appellation est très proche de Théodose, signifiant en grec »donné par Dieu ». Quant à Ussau, il est signalé dans les fors de Béarn au XIIème siècle. Les 2 communes ont été réunies avant 1863

Le château d’Ussau fut construit à l’initiative de Jeanne d’Albret et a appartenu au 16e siècle à Jean d’ Idron, seigneur de Domengeux puis aux Marque, aux Béarn-Abère.  Remanié au XVIIIème, les  familles de Périer et Sabathier en  ont été successivement les propriétaires. L’écrivain béarnais Bernard Nabonne y a également vécu : auteur de La reine Hortense aux éditions  André Bonne 1951 et  Prix Renaudot en 1927 pour Maitena.

Fiche technique

Nombre d’habitants : 70
Superficie : 473 ha
Maire : Marc LARROUCAU
Téléphone mairie : 05 59 04 07 04
Mail mairie : comtadouosseussau@cdg-64.fr
Horaires d’ouverture : Lundi de 14h à 17h et jeudi de 9h à 12h

Taron a la particularité d’offrir, sur une faible superficie, un raccourci de l’histoire guerrière et religieuse des différentes civilisations qui se sont succédées. Dès le début du XIX siècle, de nombreuses découvertes de mosaïques, à l’emplacement du cimetière, incitèrent chercheurs et notables à préserver ce site exceptionnel. Leurs efforts permirent, entre autre, la reconstitution de la fameuse mosaïque aux poissons qui se trouve actuellement dans la chapelle septentrionale de l’église, classée monument historique et datant  du XI me siècle.. Les vestiges, à présent  recouverts, correspondent à une villa gallo romaine du Vème siècle, elle-même construite sur des structures plus anciennes (1er siècle).

Nichée dans la vallée du Lées, cette commune englobe outre Taron, les anciens villages de Sadiracq et Viellenave. Le nom même de Taron, déviation de turoun, signifiant monticule indique sa situation au pied d’une pente raide, qui le protège des vents dominants. En dehors du tumulus, il existe une motte féodale du XII me siècle qui porte encore sur son sommet les ruines de l’antique manoir seigneurial de Sadiracq.

A 1 km du village, dans une ferme du XVIème siècle, naquit Aristide de Laborde de Monpezat, arrière grand-père du prince Henrik de Danemark, Maire de Pau de 1874 à 1881.

Fiche technique

Nombre d’habitants : 192
Superficie : 1 386 ha
Maire : Jean GUIRAUT
Téléphone mairie : 05 59 04 90 28
Mail mairie : mairie-diusse@wanadoo.fr
Horaires d’ouverture : Mardi de 8h30 à 12h30 et 14h à 18h et vendredi de 8h30 à 12h30

Sur le versant Est d’un coteau dominant la vallée du Lées, le village se situe à l’extrémité sud-est  de canton.

Le mot « vialer » signifie hameau, ce village du haut Vic-Bilh est mentionné dès 1385, sous le terme de « vialer de Tarnos » et en 1546 « vialer de Saint Jean Poudge ». Le vicomte de Béarn y était directement possesseur de la seigneurie jusqu’à son passage au royaume français, seigneurie engagée depuis 1704 aux possesseurs du château de Loo.

De la fin du XVII ème siècle et jusqu’en 1837, le château de Loo ou Trinquat, appartint à Monsieur de Marignan, puis à la famille Lostalot-Bachoué.

Indépendamment de la seigneurie, l’abbé laïque avait aussi autorité pour prélever la dîme. L’église, annexe de celle de Saint Jean Poudge a été profondément remaniée au XVIII ème siècle, cependant  le clocher et ses  5 clochetons lui valent une mention d’originalité.

Ce village participe au concours de villages fleuris depuis 1990.

Fiche technique

Nombre d’habitants : 189
Superficie : 606 ha
Maire : Jean-Baptiste LAFARGUE
Téléphone mairie : 05 59 04 00 96
Mail mairie : comvialer@cdg-64.fr
Horaires d’ouverture : Mercredi de 14h à 18h et samedi de 10h à 12h

A propos

Le Syndicat des Ecoles de la Région de GARLIN regroupe 18 communes du Nord Béarn. Ce Syndicat créé en 2016 intervient dans l'entretien et la gestion des écoles de Boueilh-Boueilho-Lasque, Diusse et Garlin comptabilisant plus de 300 élèves.

Le Syndicat gère également la restauration scolaire sur chacun des sites et les services périscolaires afférents. Il agit également sur le temps extrascolaire avec un Accueil de Loisirs sans Hébergement ouvert de 3 à 16 ans et l'organisation de séjours tout au long de l'année.

Issu d'une volonté forte de coopération qui prend ses racines dès le milieu du 20ème siècle, le Syndicat se veut dynamique et novateur dans ses propositions. Le Projet Educatif Territorial, fruit d'un travail collaboratif sur le territoire a fait l'objet d'une délibération en mars 2018 et proposera des services nouveaux qui conforteront l'idée que ce territoire dispose de nombreux atouts pour sa population !

contact@sivosgarlin.fr

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